Voyages insolites au coeur de la matière et de l'Univers, le 1er juin.
A l'occasion des 50 ans de l'IN2P3, l’académie d’Aix-Marseille, en partenariat avec le CPPM propose aux établissements du second degré (de la 3ème à la terminale), une journée de visioconférences intitulée : Voyages insolites au coeur de la matière et de l’Univers.
Ces visioconférences se dérouleront le mardi 1er juin 2021 sur les créneaux des heures de cours et la moitié de l’heure sera consacrée aux questions des élèves qui pourront interroger directement les scientifiques par chat.
Les enseignants qui souhaitent inscrire leur classe doivent remplir le court formulaire à l’adresse suivante (les enseignants peuvent choisir une ou plusieurs interventions). http://ppe.orion.education.fr/aix-marseille/itw/answer/s/v3xtsupkjj/k/50ans_IN2P3-CPPM
le programme du 1er juin : https://indico.in2p3.fr/e/50ANSIN2P3auCPPM-lyceens.
L'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) du CNRS fête ses 50 ans.
L'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules, institut des deux infinis du CNRS, fête 50 ans d'exploration scientifique de l'infiniment petit à l'infiniment grand.
L'événement inaugural a eu lieu le 14 avril 2021, avec l'annonce de l'événement : https://www.youtube.com/watch?v=QrXmmTZKTFY
Voir le site officiel IN2P3 de l'évènement.
Le CPPM a célébré cet anniversaire le 4 juin, https://indico.in2p3.fr/e/50ANSIN2P3auCPPM
Cette journée institutionnelle a été précédée d'une journée dédiée aux lycéens le 1er juin https://indico.in2p3.fr/e/50ANSIN2P3auCPPM-lyceens.
ATLAS recherche des paires de bosons de Higgs dans le canal de désintégration rare bbɣɣ.
Nous sommes en l'an 9 après la découverte du boson de Higgs. Toutes ses propriétés ont été mesurées. Toutes ? Non ! Un petit couplage résiste encore et toujours aux physiciens. Il s'agit de déterminer expérimentalement si le boson de Higgs peut interagir avec lui-même. Mesurer cet auto-couplage permettrait de mieux comprendre le mécanisme qui donne leur masse aux particules et de déterminer la forme du potentiel de Higgs.
La collaboration ATLAS vient de rendre public un nouveau résultat qui cherche à répondre à cette question en cherchant des paires de bosons de Higgs. C'est un processus très rare, environ 1000 fois plus rare que la production d'un boson de Higgs. Les événements pour lesquels un boson de Higgs se désintègre en deux photons et l'autre en deux quarks b sont parmi les plus prometteurs pour chercher des paires de bosons de Higgs.
De nouvelles techniques d'analyse ont été développées pour chercher ces événements rares (seuls 12 de ces événements auraient été produits au LHC jusqu'ici). Les résultats obtenus sont deux fois meilleurs que ceux de la précédente analyse.
Les physiciens ont réussi à mettre une limite sur le taux de production de paires de bosons de Higgs, à 4,1 fois la prédiction du Modèle Standard. Des limites ont aussi été mises sur une production HH via la décroissance d'une hypothétique particule au-delà du Modèle Standard.
Ce résultat pose les limites les plus contraignantes au monde sur l'auto-couplage du Higgs, mais le travail n'est pas fini. Beaucoup plus données sera nécessaire pour mesurer précisément l'auto-couplage du Higgs et voir s'il est en accord avec la prédiction du Modèle Standard. Ce sera le cas lors de la phase à haute luminosité du LHC qui prévoit de délivrer 20 fois plus de données que celles utilisées pour la présente étude, et pour laquelle l'équipe ATLAS du CPPM travaille sur la mise à jour des détecteurs.
Plus d'informations :
https://atlas.web.cern.ch/Atlas/GROUPS/PHYSICS/CONFNOTES/ATLAS-CONF-2021-016/
https://atlas.cern/updates/briefing/twice-higgs-twice-challenge
https://twitter.com/ATLASexperiment/status/1377313263986298880
Contact au CPPM : Marlon Barbero, responsable de l'équipe ATLAS
Nouveau résultat intrigant de l’expérience LHCb au CERN
La collaboration LHCb a rendu public à l’occasion des rencontres de Moriond des résultats laissant entrevoir une possible violation d’une prédiction du modèle standard : l’universalité de la saveur leptonique. Les désintégrations impliquant un lepton auraient alors des probabilités différentes de se produire selon qu’il s’agit d’un électron ou d’un muon. Le résultat demande cependant à être consolidé par des analyses et des prises de données complémentaires.
Plus d'informations : https://in2p3.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/nouveau-resultat-intriguant-de-lexperience-lhcb-au-cern
Contact au CPPM : Olivier Leroy, responsable de l'équipe LHCb
AIDAInnova, des laboratoires et l'industrie au diapason.
10 millions d’euros, dont 850 k€ pour l’IN2P3. C’est le montant accordé aux membres du programme européen AIDAinnova pour le développement et l’innovation des détecteurs destinés aux expériences de physique des particules auprès d’accélérateurs, dans le cadre des derniers appels à proposition de projets du programme Horizon 2020. La physique des particules nécessitant des équipements de détection hautement spécialisés, souvent à l'échelle industrielle, le projet sera très fortement marqué par la collaboration entre industriels et institutions académiques. Neuf laboratoires de l’institut - dont le CPPM - participent au projet AIDAInnova qui se déroulera sur quatre ans et démarrera début avril.
Pour plus d'informations, lire l'interview de Giovanni Calderini, coordinateur du projet à l’IN2P3 : https://in2p3.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/aidainnova-laboratoires-et-industrie-au-diapason
Contact au CPPM : Cristinel Diaconu, directeur du laboratoire