Meilleurs voeux 2020
Illustrations de la carte de voeux :
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L’équipe photons est impliquée dans la très grande infrastructure de recherche CTA. Cet observatoire détectera les rayonnements gamma à très haute énergie venant des sources astrophysiques extrêmes avec une sensibilité d’environ dix fois supérieure à celle de ses prédécesseurs. @Dirk Hoffmann, CPPM
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Fort de son expertise dans le traitement des flux de données, l'équipe LHCb a conçu une nouvelle génération de carte électronique. 700 cartes sont fabriquées pour l'expérience LHCb permettant une lecture en temps réel de toutes les données à 40 Terabits/s. ©Jean-Pierre Cachemiche, CPPM
Treize Minutes Marseille et Treize Minutes Jeunes Chercheurs, les 5 et 16 décembre
Cette année, les Treize Minutes Marseille voient double en décembre : cet événement s'adresse à la fois pour les scientifiques et aussi pour les non-scientifiques.
--> Les Treize Minutes Marseille : jeudi 5 décembre 2019 à l'Espace Julien pour deux sessions, à 17h et 20h30.
--> Les Treize Minutes Jeunes Chercheurs : 16 décembre 2019 au Parc Chanot à 19h.
Plus d'informations : https://treize.lis-lab.fr/?page_id=839
Dernière modification: 24 avr. 2023 à 09:28:05Les premières images de l'instrument NISP
Dans le cadre de mission spatiale Euclid - dédiée à l'étude de l'accélération de l'Univers - un des instruments « clé » est un spectrophotomètre infrarouge, le NISP (Near IR Spectrometer Photometer). L'équipe Renoir du CPPM est impliquée dans la caractérisation et l’intégration des détecteurs infrarouges de cet instrument. La première lumière de l’instrument NISP a eu lieu lundi 18 novembre. Les images ci-dessous, résultant de ces premières lumières, montrent les spectres infrarouges d’une source 'blanche' dispersée par deux grismes de l’instrument NISP orienté de 90º l’un par rapport à l’autre. Ces images révèlent les ordres 0, 1 et 2 des spectres dispersés par les grismes. Ces premiers tests ont révélé que le NISP fonctionne nominalement, la position des différents éléments, composant le spectre de cette source blanche, sont en accord avec les calculs. Les détecteurs fonctionnent parfaitement avec une très bonne résolution, et un bruit très faible.
Pour plus d'informations : https://www.cppm.in2p3.fr/web/fr/recherche/cosmologie/index.html
Une technique de la physique des particules permet de suivre l'évolution de tumeurs in vivo
Cette technique d'imagerie X à très faible dose a permis à des biologistes de suivre pendant plusieurs mois et sans effets secondaires l'évolution de tumeurs chez des souris. Une prouesse rendue possible par la collaboration des laboratoires de physique des particules (CPPM) et de biologie du développement (IBDM) de Marseille et publiée dans la revue iScience.
Plus d'informations :
- actualité scientifique dans son intégralité : https://in2p3.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/une-technique-de-la-physique-des-particules-permet-de-suivre-levolution-de-tumeurs-vivo
- équipe imXgam du CPPM impliquée dans ce projet : https://www.cppm.in2p3.fr/web/fr/recherche/interdisciplinarite/
Première détection de l'émission rémanente d'un sursaut gamma à très haute énergie
Alerte presse CNRS Les explosions cosmiques les plus violentes de l’Univers donnent naissance aux sursauts gamma, des flashs de photons très brefs, mais extrêmement énergétiques. Et deux d’entre eux viennent de battre les records d’énergie détectés jusqu’alors, confirmant qu’il était possible pour ces émissions gamma d’atteindre des niveaux d’énergie au moins 1 000 milliards de fois plus élevée que celle de la lumière visible ! Ces détections prouvent pour la première fois la présence de particules accélérées à des énergies extrêmes dans les sursauts gamma. Elles mettent également en évidence que ces particules existent encore, ou sont créées, longtemps après le sursaut initial. L'hypothèse la plus vraisemblable est que l'explosion initiale engendre la formation d'un jet de plasma qui, lorsqu'il rencontre le milieu interstellaire, ralenti et crée une onde de choc qui agit alors comme un « accélérateur de particules cosmique ». Obtenus par des équipes de recherche internationales1, impliquant notamment des scientifiques CNRS, grâce au concours de différents instruments d’osbervation, ces résultats sont présentés dans trois articles publiés dans la revue Nature le 20 novembre 2019.
Au CPPM, ont participé à ces travaux des scientifiques du CNRS et d’Aix-Marseille Université.
Plus d'informations :
- article dans son intégralité : https://in2p3.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/premiere-detection-de-lemission-remanente-dun-sursaut-gamma-tres-haute-energie
- équipe "astroparticules photons" au CPPM : https://www.cppm.in2p3.fr/web/fr/recherche/astroparticules/index.html#Photons