C’est en 1999, que l’observation des supernovae a permis pour la première fois la mise en évidence du phénomène d’accélération de l’expansion de l’Univers. Depuis, cette découverte reste inexpliquée et ouvre une des questions les plus intrigantes de la cosmologie moderne. De grands projets ont depuis confirmé ce résultat, en particulier, des projets de suivi de centaines de supernovae lointaines.
Le CPPM a développé dans ce cadre, une activité d’observation de supernovae pour la cosmologie depuis 2004. Le groupe RENOIR a participé ainsi activement à l’ expérience SNLS a Hawai au CFHT. Le SNLS est un projet dédiée a l’observation de plusieurs centaines de supernovae lointaines pour contraindre les modèles cosmologiques. Le CPPM a participé à des aspects photométriques avec le développement d’un code de recherche automatique et optimisé des candidats SN. Le CPPM a participé aussi à l’analyse spectroscopique de ces objets pour leur identification et leur mesure de distance. Les études scientifiques ont porté principalement sur les mesures de taux d’explosion, et sur des études des propriétés de supernovae et de leur galaxie hôte.
Au delà de l’aspect cosmologie et pour améliorer le potentiel de cette sonde cosmologique, le CPPM travaille aussi sur des aspects standardisation et classification de supernovae avec des de supernovae proches. Le CPPM participe à la collaboration Nearby Supernova Factory (SNFACTORY) qui a déjà observé plus de mille spectres sous forme de séries spectrales et qui démarre une nouvelle phase d’observation en privilégiant les supernovae découvertes très rapidement après l’explosion.
Le CPPM est responsable dans ce cadre de la production des données réduites de SN Factory. Il met en place des procédures d’automatisation de cette production pour permettre la réduction au jour le jour et la possibilité de re-processer rapidement toutes les données.
Le CPPM travaille aussi sur la nature astrophysique des supernovae par des simulations de transfert radiatif (interaction photons/matière) qui permettent de calculer des observables tels les spectres ou les courbes de lumière et de les comparer aux vraies données pour contraindre les modèles. Ce travaille fait partie d’une ANR (RTCCSN) en collaboration avec le LAM.