RENOIR - Recherche de l'énergie noire
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Large Synoptic Survey Telescope

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Le test d’Alcock-Paczynski permet de contraindre la cosmologie de l’Univers par la mesure de la déformation dans l’espace observable d’un objet sphérique ou symétrique dans l’espace réel.

LSST est un projet de télescope de 8 m au sol qui doit couvrir tout le ciel (20,000 deg²) en plusieurs bandes photométriques. Il sera construit non loin des télescopes Gémini South (8.2 m) et SOAR (4.3 m), sur le site de Cerro Pachón. Il devrait fournir ses premières images en 2018. Le LSST est un télescope extrêmement puissant qui révélera en 15 secondes d’observation, les objets célestes d’une magnitude apparente de 24, soit 15 millions de fois moins lumineux que l’objet le plus faible visible à l’œil nu. La stratégie originale d’observation basée sur des poses très courtes permettra un contrôle des variations du ciel en temps réel, ce qui permettra de découvrir les objets variables, mais aussi de contrôler la qualité d’image d’une façon inégalée et de faire des mesures de forme beaucoup plus précises que celles obtenues avec un télescope classique. Il est tout désigné pour l’observation et la compréhension des objets variables tels que les supernovae, les astéroïdes proches de la Terre ou encore les objets de la ceinture de Kuiper (objets d’environ 100 m de diamètre) mais aussi pour faire un sondage très large du ciel et permettre une mesure des quatre sondes majeures pour la cosmologie que sont les supernovae, le cisaillement gravitationnel, les grandes structures et les mesures d’amas.

Le télescope est de type Paul-Baker de 3 miroirs ; ce concept permet d'avoir un télescope grand champ (3.5 deg² FOV) avec une très bonne qualité d’image tout en gardant une optique très compacte. La lumière est réfléchie par 3 miroirs successifs avant d'atteindre le plan focal de la caméra CCD. La caméra de 3.5 Giga pixels est équipée de 6 filtres de 80 cm de diamètre qui tournent et sont positionnés alternativement devant elle.

Concernant le traitement de données, LSST va produire une quantité de données au moins 10 fois plus importante que l’existant. Avec une pose toutes les 15 s, on attend environ 20 à 30 Téraoctets par nuit soit un total d’environ 30 Pétaoctets de données. Chaque pose couvre 10 deg². Les données seront réduites dans deux grands centres de calcul miroirs : le ‘National Center for Supercomputing Applications’ (NCSA) dans l’Illinois et le Centre de Calcul de l’IN2P3.

Le projet LSST est un projet américain dont la décision de construction a été prise en 2011. Le LSST regroupe une collaboration large incluant des physiciens des particules et des astronomes. L’IN2P3 a une participation forte de dix laboratoires, axée principalement sur la construction de la caméra (détecteurs et mécanique) et sur le traitement des données.