Le projet LSST va faire face au défi de la précision, en particulier pour limiter les erreurs systématiques associées aux différentes mesures par les sondes cosmologiques et au défi de la très grande masse de données à traiter. Le CPPM s’est ainsi engagé dans LSST pour participer a relever ces deux défis en tirant parti de ses expertise acquise ou en cours d’acquisition.
Nous sommes ainsi fortement impliqués dans l’utilisation du software de réduction des données ou nous travaillons à améliorer les algorithmes et les procédures pour la découverte et la mesure photométrique des supernovae. Nous utilisons l’expertise acquise dans ce domaine avec SNLS en utilisant le software LSST pour retraiter les images SNLS et reproduire un diagramme de Hubble plus complet que celui publié, en ne nous limitant pas aux supernovae qui ont bénéficié d’un suivi photométrique. Ce travail s’effectue pour une partie en utilisant le centre de calcul de l’IN2P3 et participe ainsi à la mise en place de traitement officiel de LSST au CC (DRP). Nous développons aussi des liens et un travail en commun avec les équipes LSST. Ce travail fait l’objet d’une thèse en cours.
Le test d’Alcock-Paczynski permet de contraindre la cosmologie de l’Univers par la mesure de la déformation dans l’espace observable d’un objet sphérique ou symétrique dans l’espace réel.
La mesure du diagramme de Hubble des supernovae est limitée, déjà avec la statistique actuelle, par les erreurs systématiques. En particulier la calibration photométrique sera un point clé. Nous avons donc démarré une activité sur la calibration photométrique où l’on ajoute des données externes aux données internes présentes dans le survey. Plusieurs propositions dans ce sens existent pour LSST, nous nous concentrons sur l’utilisation des observations du catalogue Gaia pour lequel nous avons des liens avec les experts. Nous avons aussi une participation expérimentale à la mise en place d’observation du projet de calibration par diode DICE à l’OHP, où nous avons aussi des contacts spécifiques.
Notre participation regroupe enfin ces deux aspects par une mise en place, de concert avec les autres participants du working group SN DESC, d’une chaine d’analyse purement photométrique d’un diagramme de Hubble. Pour cela nous comptons ajouter nos contributions et expertise particulière sur la production de courbes de lumières calibrées à une expertise de classification pour étudier le contrôle et la réduction des erreurs systématiques venant entacher un tel diagramme de Hubble.